Une texte de Luce Lévesque, intervenante à La Traversée
Une problématique en santé mentale peut toucher n’importe qui, sans distinction d’âge, de sexe, de statut social, de niveau d’instruction, de nationalité ou d’origine ethnique. En effet, 20 % de la population du Québec connaîtra un problème de santé mentale au cours de sa vie.
Une personne sur cinq, même si la moitié des personnes souffre d’une maladie mentale, consulte un professionnel. L’OMS estime qu’en 2020, la dépression sera la deuxième cause de maladie après les maladies cardiovasculaires.
Encore de nos jours, les préjugés vis-à-vis la santé mentale sont très présents. Ces préjugés entraînent des comportements de stigmatisation et de discrimination envers ces personnes qui en souffrent. La maladie mentale suscite encore des craintes et de la honte chez certaines d’entre elles et c’est en grande partie pour cette raison qu’elles ne veulent tout simplement pas consulter.
Nous, en tant que citoyens, pouvons modifier les croyances populaires en changeant les attitudes négatives et les comportements discriminatoires, en intervenant auprès des gens qui font des blagues ou des commentaires déplacés. Nous devons rappeler aux personnes que ceux qui sont touchés ne sont pas faibles : Ils ont été forts trop longtemps. Nous devons nous entraider afin d’ouvrir notre cœur à tous ceux et celles qui souffrent d’un problème de santé mentale.