
On ne peut parler de santé masculine sans parler de cancer de la prostate. Ce cancer est le plus fréquent chez les hommes. On estime qu’un homme sur trois fera un cancer de la prostate durant sa vie.
Heureusement, la plupart des cancers de la prostate sont dits indolents, c’est-à-dire qu’ils se développent très lentement. Malheureusement, une part non négligeable des cancers de la prostate seront plus agressifs et peuvent entrainer la mort. Comme bien des cancers, il faut les dépister tôt.
Le problème de la prostate…
Le problème de la prostate, c’est qu’elle s’examine difficilement. Il existe deux moyens pour dépister le cancer de la prostate : Le dosage sanguin de l’antigène prostatique spécifique (APS) et l’examen direct de la prostate par le médecin. Le dosage de l’APS est plus facile à faire mais son résultat est loin d’être parfait. C’est pourquoi l’examen direct de la prostate par le médecin reste important.
L’examen direct de la prostate est ce mal-aimé toucher rectal. La prostate est une glande qui se situe dans le petit bassin, sous la vessie, juste devant le rectum. Pour l’examiner, le médecin introduit son doigt préalablement lubrifié dans le rectum et palpe directement la prostate sur la paroi antérieure du rectum. On évalue alors la grosseur de la prostate, sa texture, à la recherche de nodules ou irrégularités. L’examen ne dure que quelques secondes et est non douloureux, quoique peu confortable. L’examen se fait généralement couché sur le côté, les hanches et les genoux pliés. Plusieurs hommes sont gênés de passer ce test, mais n’ayez crainte… le médecin en a vu bien d’autres.
Si on découvre une anomalie, l’étape suivante sera de vous faire voir un spécialiste de la prostate, l’urologue. Une échographie de la prostate sera vraisemblablement demandée, et une biopsie peut être faite au besoin.
Comment éviter le cancer de la prostate?
Des études semblent démontrer un lien entre le cancer de la prostate et l’exposition à des produits chimiques (industriels, pesticides, TABAC). L’obésité et l’embonpoint augmentent également le risque. Le dépistage précoce, à partir de 50 ans, demeure la clé du succès.
