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Les hommes et la santé mentale

15 novembre 2020 par Dr Christian Roux

Fondation HNDF-Dr Christian Roux
Dr Christian Roux

Encore aujourd’hui, les préjugés de l’homme fort qui n’a pas besoin d’aide de personne sont encore bien présents. On sait que la prévalence des troubles de santé mentale, tels que la dépression, est sensiblement la même entre les hommes et les femmes. Par contre les hommes consultent moins.

Encore trop souvent, les hommes considèrent que c’est faire preuve de faiblesse que de demander de l’aide. Ce qui est faux. Malheureusement, le nombre de suicides chez les hommes est trois plus élevé que chez les femmes. Le taux de suicide le plus élevé s’observe chez les hommes de 50 à 64 ans.

Être à l’affut des symptômes

La société d’aujourd’hui est très exigeante; les troubles de santé mentale (anxiété, dépression) sont en constante augmentation. Il faut rester à l’affut des symptômes. Qui pense dépression pense bien sur tristesse, mais c’est souvent plus subtil. Fatigue, nausée, perte d’appétit, perte de poids, trouble du sommeil, baisse d’intérêt, baisse de libido, irritabilité (avoir la mèche courte), culpabilité. Ce sont tous des symptômes qui peuvent être associés à la dépression.

L’entourage joue aussi un rôle essentiel. Il faut être vigilant pour détecter des problèmes de santé mentale chez un membre de notre entourage. Un changement de comportement, une tendance à l’isolement ou des propos inappropriés sont tous des signes que quelque chose cloche.

Briser la loi du silence

Si on détecte ces signes et symptômes chez soi ou chez quelqu’un près de nous, la première chose à faire est d’en parler. Il faut absolument briser la loi du silence. Par la suite, on demande de l’aide.

L’aide est disponible sous différentes formes. On peut appeler son médecin de famille, appeler directement la ligne Info-Santé (811), ou des lignes d’aide spécialisées (Tel-aide, Tel-jeunes ou le Centre de prévention du suicide (1-866-APPELLE ou en ligne). Si le temps presse, l’urgence reste disponible 24h/24h.

La récupération est parfois longue mais très majoritairement efficace. Le traitement consiste à une psychothérapie, de la prise de médication et du repos (avec ou sans arrêt de travail).

Ce qu’il faut retenir, c’est que cette condition est excessivement fréquente. Vous n’êtes pas seul dans cette situation. On peut vous aider.

Demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse, mais un signe de maturité, de courage et de sagesse.

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